Bill Wirtz est analyste principal en matière de politiques au Consumer Choice Center (agence pour le Choix du Consommateur), un organisme de protection des consommateurs établi à Bruxelles en Belgique qui défend la liberté de choisir son style de vie, l’innovation, le respect de la vie privée, la science et le choix du consommateur. Ses écrits ont été publiés dans des médias importants dont Newsweek, Washington Examiner, Die Welt, Le Monde et Le Figaro.
Description
Les gouvernements devraient-ils nous dire comment vivre nos vies? Comme Bill Wirtz le souligne durant cette entrevue intéressante, restreindre les choix individuels des gens, peu importe ce que vous en pensez, constitue de l’intolérance au sens strict du mot. « Nous nous sommes tellement éloignés de ce qu’un gouvernement était censé faire qu’il nous dit maintenant combien de sucre nous devrions consommer! »
Qu’il s’agisse de taxer le gras, les boissons gazeuses ou la viande, ou d’imposer des restrictions aux fumeurs, aux vapoteurs ou aux jeux de hasard, les politiques paternalistes présupposent que les gens ne connaissent pas leurs propres intérêts – et que les politiciens les connaissent mieux, ce qui est arrogant au plus haut point. Wirtz encourage les gens à défendre leurs droits et essaie de les aider à communiquer d’une manière efficace pour promouvoir la liberté en général. Comme il l’explique, « si vous ne défendez pas la liberté individuelle de votre voisin, un jour la même logique sera appliquée à quelque chose que vous appréciez ».
Certes, Wirtz admet qu’une activité comme l’usage du tabac comporte des risques pour la santé et il n’encouragerait jamais quelqu’un à fumer. Néanmoins, il défend le droit des propriétaires de bars, par exemple, de décider eux-mêmes s’ils permettront d’y fumer et signale qu’au Luxembourg, son pays d’origine, plusieurs bars étaient déjà devenus des établissements non-fumeurs, en réponse à la demande des consommateurs, avant que l’usage du tabac ne soit interdit dans tous les bars.
On devrait résister à la tentation de réglementer les activités paisibles des autres et d’imposer des lois à des gens qu’on ne rencontrera même jamais, affirme Wirtz. Au lieu de faire pression sur les gouvernements pour punir les adeptes d’activités à risque—et ceux qui leur permettent de les pratiquer – à coups de taxes, d’amendes et même de peines de prison, nous devrions apprendre à respecter les différents choix que font les gens dans l’exercice de leur liberté. « Nous ne devrions pas avoir besoin de notre nounou pour nous dire comment vivre ensemble. Nous pouvons y arriver en tant qu’individus. »
Liens d’intérêt
Bill Wirtz / Consumer Choice Center
Saison 6 - Épisode 3
Résister à la nounoucratie
